Enfin nous voici prêts,
La journée est à nous,
Et c'est l'esprit léger
Que nous prenons la route,
Conduits par Papili,
Par des chemins fleuris,
Guidés par Mamina,
Par ici et par là,
Ainsi, nous vîmes Barfleur,
Son église, et ses fleurs,
Et le phare de St Vaast,
Et aussi Gatteville,
Voici enfin Cherbourg,
Honte à toi,
Cibou de mauvaise foi !
Qui disait que ce bourg
Ne valait pas détour,
Et que son seul nom,
N'évoquait rien de bon,
Admirez son ciel bleu,
Et ses palmiers nombreux,
Et devant la mairie,
Voir et complimenter,
L'aubade de vaillants russes,
Euterpe, leur douce muse,
Semblait ici veiller.
Ils firent notre bonheur,
La Marseillaise par eux,
Nous mit les larmes aux yeux.
Tant de talent,
Méritait une photo,
A cet instant,
Voyez comme ils sont beaux !
Et puis vous dire aussi,
Que nous vîmes Johnny,
Dans une librairie,
Qui attendait Drucker,
Un peu retardataire...
Pour quelques autographes,
De son livre épitaphe.
Et admirer encore,
Le défilé d'aujourd'hui,
Vibrer alors,
Comme s'il s'agît d'antan.
Et puis enfin,
Monter sans avoir peur,
Sur ce fier croiseur,
Venu d'un port lointain,
Patrie du Goursk défunt,
"Sévéromorsk", quand à Mourmansk
Tu seras revenu,
N'oublie pas de leur dire,
Qu'à nous, aussi il manque,
Et que toujours,
Son souvenir nous hante.
... Et vous qui me lisez,
Ne pensez pas surtout,
Qu'il n'est rien arrivé,
De toute la journée,
Se serait vous méprendre,
Mais pour savoir la suite....
Il vous faudra attendre ....