.... Considérons le billet de ce jour, et ceux à venir, enfin, si vous me donnez la grâce de quelques suivants, comme quelques pensées philosophiques à la ciboulette, ni plus, ni moins.
A genoux, mes frères et soeurs blogueurs, je vous en conjure, je vous en supplie, ne mettez pas mon blog à feu et à sang pour quelques lignes, somme toute, sans importance...
Avant d'entrer dans le vif des sujets à venir , je demande dores et déjà, et très sincèrement pardon à celles et ceux, à qui bien involontairement, je ferais de la peine, car là, n'est pas mon but
S'il vous plaît, pardon, merci d'avance...
Asseyons nous et causons un peu à bâtons rompus... Comme tout le monde, je regarde, j'écoute, je lis des infos d'ici et d'ailleurs, et depuis quelques temps je constate avec effarement, que Benoît XVI a détrôné Rachida, Bradt Pitt et Angelina Jolie à la une de toutes les feuilles de chou, et ce, de par le vaste monde : prouesse médiatique qu'il convient de saluer...
... ça va ? zêtes toujours là ???
Faut dire que le Saint Père a mis le paquet pour faire causer dans les chaumières... Je sais pas trop ce qui lui a pris... C'est vrai quoi, depuis son avènement, c'était plutôt pépère, un voyage par çi, par là, des audiences, des célébrations, des discours, des bénédictions Urbi et Torbi, des JMJ... une vie de Pape quoi...
... Respirez un bon coup... Je vous sens contractés...
... Et là, depuis 3 mois, c'est la zoubida au Vatican à en filer le tournis aux vénérables cardinaux...
D'abord, ya eu "l'affaire" des tradis réintégrés dans le giron de la Sainte Eglise Catholique Apostolique et Romaine... Vouloir l'union plutôt que la division, n'est pas en soi, une mauvaise idée et ça part plutôt d'un bon sentiment... Mais... Vous avez remarqué ? Ya toujours un "mais", même aux meilleurs sentiments... En l'occurence pour "l'affaire" qui préoccupe les rédactions d'ici et d'ailleurs, le "mais" s'appelle Williamchose... Un zazou qui parle pour rien dire et qui fait ren qu'à raconter des c***** plus grosses que lui... Parce que nier ce qu'il nie, c'est comme si on niait que la pluie, ça mouille et que le soleil, ça chauffe... Benoît XVI lui faisait bien les gros yeux, mais Williamtruc faisait comme si de rien n'était et continuait de plus belle, à jeter du zip sur le barbecue, et ce, à la plus grande joie du peuple journaleux, trop content, à son tour, de raviver la braise. Alors que le plus simple, eût été de l'ignorer et surtout, surtout, de ne pas lui accorder une importance que ce parfait tartuffe ne mérite pas.
Un Pape, ça peut pas filer des claques, ni des coups de pieds au c**... Vous voyez le truc, vous ? Un Pape qui pète les plombs, façon Don Camillo, et qui bastonne le mal élevé ? Chuis sûre qu'il y a pensé, mais ses cardinaux l'ont rattrapé à temps et lui ont dit tout de go : "Très Saint Père, un Pape ça peut pas avoiner la gu*** des gens, même si c'est des c***, faut trouver aut'chose..."... Comme le Saint Père a deux sous d'instruction, il a fait une bafouille à Williamtrucmuche pour lui mettre les points sur les i et les barres sur les t, le priant de présenter des excuses illico-presto, de retirer ses inepties ou bien de rester sur le paillasson de la Sainte Eglise Catholique Apostolique et Romaine... Jeté à la mer par les argentins et rendu à sa mère patrie, Williambidule a marmoné un mea culpa du bout des lèvres (j'suis pas sûre que le Saint Père y croit...), mais depuis, il semble fermer sa grande gu****, et ce, à la satisfaction de toutes les parties...
Revenons à la "réintégration" des tradis... Perso, j'ai beau cherché, je vois pas trop où se trouve le problème... Bêtement, je me dis depuis toujours, que le Bon Dieu de là où Il est, Il s'en tape un peu de savoir en quelle langue on lui cause, vu qu'Il les connaît toutes... De mon goût personnel, j'avoue préférer le Pater Noster au Notre Père et je confesse ici, toujours vouvoyer le Bon Dieu, vu que je n'ai pas eu l'honneur de lui être présentée (surtout que ça me presse pas du tout, dans 50 ans peut être, mais pas avant !), mais Dieu m'est témoin, que jamais, ô grand jamais, je me permettais de critiquer telle Messe ou telle autre... ou alors... une fois p'têt, en passant ...
Ha si, je me souviens
...Le jour de la communion privée du fils de copains... Célébration organisée par les établissements privés du coin, dans un gymnasme décorés de ballons flashis de toutes les couleurs... On se serait cru à Woodstook, avec groupes de musiciens, dans le style "Jésussssssss revient, Jésuuuuuuuuus revient, Jésuuuuuuuuuus revient parmi les siens", vous vous souvenez tous de la chanson... L'ambiance montant crescendo, on se voyait déjà faire la ola... Le plus terrible à supporter fut l'annonce au micro de l'aumônier, qui demandait un "délégué" par famille pour "récupérer" les Hosties aux tables de cantines dispersées aux quatre coins du hangar en guise de "point de ravito", autrement à 18 h, on était pas sorti... Ce qui suivit fut horrible (enfin pour nous), de mémoire ça donnait à peu près ça : "Machin, t'y vas ? Combien ? Attends, j'demande... On est 12... Comment tu dis ? Pourquoi les p'tits y peuvent pas ??? Ah bon ? Zont pas droit ? Ben, t'en ramène que 10, les p'tits on leur achètera quekchose en sortant..."
J'avoue que ce jour-là, nous sont passées de très vilaines pensées par la tête... M. Ciboulette, traumatisé, me demanda d'oublier tout de suite la simple idée d'imposer la même chose à Cibou Jr l'année suivante... J'ai pas pu lui donner tort
... Mais en règle générale, le clocher m'importe peu, puisque le Bon Dieu est partout chez Lui... L'essentiel pour moi, est de sortir d'une célébration quelle qu'elle soit, avec un peu de baume sur mes soucis et l'Espérance revigorée, si en plus, je suis accueillie par un sourire, c'est que du bonheur... Très simplement, je reste convaincue que les prières sincères arrivent toujours où elles doivent arriver...Et la messe en latin reste pour moi, une survivance de mon enfance à laquelle je demeure attachée... Point barre.
Nulle part, je n'ai lu que les "tradis" voulaient imposer leur façon de faire et de voir à leurs frères et soeurs d'autres sensibilités... Ils ne demandent même pas à "exister dans", il leur suffit déjà de pouvoir "exister à côté"... Mais, en se serrant un peu, on doit pouvoir trouver de la place pour tout le monde, sans que cela ne déclanche une guerre de goupillons, et que les uns ne fichent la bannière de leur Saint à la tête des fidèles qui en tiennent pour une autre paroisse.
De toutes façons, latin un peu, beaucoup, pas du tout, c'est polémiquer pour pas grand chose, vu que chacun peut faire comme il le sent.
Après tout, Jésus causait pas en latin que je sache, mais en araméen... Et oserais-je rappeler ici, que N.S. Jésus-Christ avait pour la société de l'époque, très mauvaise réputation, accusé qu'Il était, de répandre des idées "révolutionnaires"...
Comme je le disais à je ne sais plus qui, si à mon dernier jour, juste avant le grand saut, je n'ai pas pour me tenir la main et me rassurer, un prêtre catho tradi ou pas tradi, et qu'en lieu et place, pour me consoler, me soient proposés les bons offices d'un pasteur, d'un pope, d'un imam, d'un rabbin, d'un agnostique, d'un lama tibétain ou d'un laïc lambda, je saurais m'en contenter, pourvu qu'ils me parlent d'Espérance et me donnent le courage de partir sans regrets...
Vous avez vu ? J'y tiens beaucoup à cette Espérance, c'est pour ça que j'en parle tout le temps... L'Espérance, c'est mon Credo à moi, chacun son truc, moi, c'est ce qui me permet juste de tenir debout, j'en demande pas davantage ...
De toutes façons, qu'importe qui sera à mes côtés ce jour là. Arrivée là haut, le Grand Saint Pierre saura bien me guider jusqu'à lui pour me remonter les calles et m'indiquer mon côta d'années de purgatoire
... Voilà, pour la première "affaire"... Attaquons les sujets qui... coincent... ça va toujours ???? Continuons, par "l'affaire brésilienne", histoire sordide s'il en est, du viol d'une enfant et des conséquences terribles de cet acte barbare... La condamnation de la maman et de l'équipe médicale m'interpelle encore aujourd'hui... Et je confesse ici ne pas la comprendre, surtout que l'auteur de cette monstruosité n'aurait pas été, lui, condamné de la même manière (mais je me trompe peut être, voire même certainement...).
Si j'entends bien le discours du respect de la vie de sa conception à sa fin, je cherche encore où était le respect de la vie de cette petite fille lorsqu'elle fut agressée ainsi... J'ai du mal à comprendre qu'on puisse vouloir la vie à n'importe quel prix, fût elle au prix de la vie d'une enfant... Qu'une femme responsable, choisisse de sacrifier sa vie, pour sauver celle de l'enfant qu'elle porte, je l'admets tout à fait... Mais qu'on puisse vouloir imposer la même chose à une enfant de 9 ans....
... Pitié, ne vous balancez pas les meubles à la tête... Je m'interroge, c'est tout, je ne fais le procès de personne.. JE VEUX JUSTE COMPRENDRE !!! Lâchez tout de suite les claviers et les souris qui sont cachés derrière votre dos... Si, si, je vous ai vus !
J'ai quand même été quelque part "soulagée" de voir que d'autres comme moi, cherchaient aussi des réponses à ces questions. Merci à ceux et celles, qui m'ont gentiment aidé à poser des mots sur mes interrogations et qui ont pris le temps de m'expliquer des choses que je ne comprennais pas, ou qui encore, m'ont fait passer des liens d'interventions diverses et en tous genres sur ce si grave problème qui me perturbe encore aujourd'hui.
A mes amis connus et inconnus qui s'en tiennent à la position dogmatique catégorique, entière et quelque peu abrupte, je me permets humblement de rappeler qu'il est dit dans les Evangiles que nous serons jugés comme nous avons jugé... et que ni les uns, ni les autres, ne pouvont savoir, ni prévoir, ce que seront les choix de vies de nos enfants et petits enfants, voire ce que réservent les conjoints respectifs de chacun (même les conjoints épousés tout comme il faut...)
En effet, j'en ai connus, et vous aussi certainement, des qui "voulaient pas de CECI ou de CELA chez eux" ou qui, sûrs de leur éducation EXEMPLAIRE, affirmaient haut et fort, que JAMAIS, leur progéniture ne sortirait du droit chemin... et on apprend quelques années plus tard, que le petit Machinchose qui paraissait SI BIEN a viré sa cuty et s'est pris de passion pour le maître nageur de ses gamins, ou que tel autre, grand donneur de leçons s'est tiré avec une jeunette en laissant choir sa vieille épouse ...
Comme dit mon papa, "Cibou, avec les mômes, tu peux jamais savoir ce qu'ils te réservent, alors, un bon conseil, si tu veux pas passer pour une c****, tu fais ce que tu peux avec les tiens, que c'est déjà duraille, et tu laisses les zautres se démmerder avec les leurs"
C'est basique comme principe, mais à chaque fois que j'y ai dérogé, le Bon Dieu, farceur, s'est chargé de mettre une claque sur le museau. Depuis, je fais de mon mieux pour la fermer, même si parfois, je ne peux m'empêcher de mettre mon grain de sel... On se refait pas....
Comment vous vous sentez ??? C'est sûr ??? ça va toujours ??? Bon, on reprend son souffle et on continue...
Là dessus, le Saint Père s'en va pérégriner en Afrique... en pleine semaine du sidaction... Ho la la la la la ! Misère ! Misère ! Comme le chantait feu notre regretté Coluche... Dans quelle galère allait-il encore se mettre ??? J'ai pris deux lexos supplémentaires, et j'ai attendu la suite... J'ai pas attendu longtemps...
A peine arrivé sur le tarmack brûlant, le Saint Père s'en va-t-en guerre contre les préservatifs, qui selon lui, enfin plus exactement, selon ce qui nous en a été rapporté, ne seraient pas le meilleur moyen d'éradiquer le virus funeste.
... ça va ??? Zêtes sûrs ??? Vous voulez pas sortir un peu ??? non ??? Alors, continuons...
Posons nous et examinons la situation sans considération religieuse d'aucune sorte, j'insiste bien : sans considération religieuse. Le sida se transmet, entre autres, par relations sessuelles (comme dirait une mienne amie...).
Pour éviter de transmettre cette terrible maladie, ya pas 36 moyens, et au vu de mes misérables connaissances, je n'en connais que 3 :
1) l'abstinence pour les célibataires
2) la fidélité pour les mariés/concubins/pacsés/hétéros/homos (ne rien rayer)
3) le capuchon en plastique pour les plus... comment dire... pour les plus... les plus "extravertis" (ouf, j'trouvais plus mes mots !)
Commençons par la première des solutions : l'abstinence pure et simple. Reconnaissons que celle-ci est le moyen le plus radical et le plus sûr, techniquement parlant, de ne rien transmettre du tout, même pas la grippe ! Admettons aussi, que ce moyen radical est plutôt réservé à des personnes dotées d'un fort pouvoir de renonciation, ce qui n'est pas donné à tout le monde, à moins que les personnes pratiquant cette abstinence totale ne soient contraintes pour X raisons de s'y soumettre, notamment pour des raisons médicales qui les empêcheraient de tout acte charnel (je ne parle pas ici, de religieux ayant fait voeu de chasteté).
Abordons la 2e solution : la fidélité. En effet, une fois trouvée "chaussure à son pied", les conjoints, concubins, pacsés, sont en droit d'espérer que l'un sera fidèle à l'autre, et ce, jusqu'à ce que la mort les sépare, ou au minimum, le temps que durera leur cohabitation. Cette fidélité devant préserver le couple et sa descendance, de toute contamination calamiteuse. Quoiqu'en pensent les pessimistes de tous bords, être fidèle à l'autre, ne représente pas en soi, un si grand sacrifice humain. Quand on est un tant soit peu attaché à celui ou celle qui partage sa vie, en principe, on a pas vraiment envie de lui faire de la peine, et à forciori, de le ou la rendre malade, pire de le ou la tuer. Et si l'on a un minimum de bon sens, on évitera de tenter le diable en fréquentant des endroits et/ou des personnes équivoques.
S'agissant de fidélité, je m'étonne toujours de voir ce mot prononcé avec une moue de dégoût par des forts en gueule, persuadés qu'ils sont, que la fidélité est un truc inventé par le Vatican pour emmerder le bon peuple. La fidélité à la parole donnée à l'ami(e), la fidélité à un idéal quel qu'il soit, la fidélité à des principes, la fidélité à des idées politiques (heu, non, ça c'est un mauvais exemple)... ces fidélités là, sont tout aussi importantes que la fidélité entre conjoints, et restent la base du respect du à son prochain qu'on croit en Dieu ou qu'on n'y croit pas... Et si je ne m'abuse, cette fidélité est bien mentionnée par l'article 212 du Code Civil qui régit le mariage laïc et républicain et qui dit que "les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance..."
...J'entends d'ici les esprits chagrins : "voui... c'est bien joli... mais une vie c'est long... ma femme vieillit... elle a grossi.... elle fait la gueule... mon mari est ch.... m'aide pas.... changement d'herbage réjouit les veaux.... et gnagnagni gnagnagna..."
Soit, mais alors comment ce fait-ce, que l'infidélité soit l'une des principales causes des demandes de divorces ? Pourquoi attacher autant d'importance à "un coup de canif dans le contrat" si on est si libéré des contingences morales, voire spirituelles ? Pourquoi ce sentiment d'anéantissement lorsqu' une telle trahison est révélée ? Si ce n'est parce que l'infidélité provoque un réel traumatisme, qu'on croit en Dieu ou qu'on y croit pas ? Pourquoi des gens en arrivent-ils à tirer des coups de révolver sur l'infidèle et/ou à se supprimer, si ce n'est parce que l'infidélité est pour eux/elles, quelque chose d'insupportable ? Sans m'avancer, je pense pouvoir affirmer ici, que les 3/4 des "trompé(es)" qui chouinent dans les prêtoirs de France et de Navarre n'ont aucune conviction religieuse et sont en règle générale, assez "cool" sur le problème.... quant il s'agit des autres...
C'est curieux tout de même de reprocher à quelqu'un, quelque chose en laquelle on ne croit pas soi même.... Vous en pensez quoi, vous ?
.... Donc, cathos, pas cathos, la fidélité représenterait quand même un p'tit quekchose...
Continuons.... Je vous avais prévenu, c'est long...Mais,c'est qu'ya à dire....
... A noter également, que le ou la trompé(e) s'en moque éperdument de savoir si sa moitié l'a trompé(e) avec ou sans capote, parce que si le préservatif en question protège de certaines choses, il ne protège pas du courroux de la victime de la trahison.
Imaginez vous un instant. Vous vivez en couple, vous êtes tranquilou dans votre salon, entre votre moitié :
La moitié : "... Heu, au fait, j'ai kekchose à te dire..."
L'autremoitié : "????"
La moitié : "... Ben vlà.. j't'ai trompé(e) avec Machin(e)... T'es fâché(e) ????"
L'autremoitié : "S*******P(e) ! C************* ! etc etc....."
La moitié : "Maiiiiiiiiiiiiiis heuuuuuuuuuuuuu j'avais (ou il avait) mis le capuchon magique !!!"
L'autremoitié : " AAAAAAAAAAAAAAAH bon ! tu m'as fait peur ! si yavait le capuchon magique, ça compte pour du beurre... Allez zou, j't'emène au resto pour fêter ça !"
..... Z'y croyez vous ???? Le préservatif dans le cas présent efface-t-il la trahison ? S'il évite certaines tuiles "physiques" d'après galipettes, il n'est d'aucune efficacité sur les bleus à l'âme et à l'esprit...
Ou alors, faudrait suggérer un aménagement du code civil :
"les époux ici présents sont priés de se munir du préservatif en cas de relation extra-conjugale..."... Chuis pas sûre que ça plaise
Abordons à présent, "l'affaire du préservatif africain"... (Mon Dieu, inspirez moi...).. Si j'entends bien ici aussi, le discours des ONG de tous bords qui disent n'avoir que cette solution à proposer à cette pendémie, permettez-moi de m'interroger également.
Si les préservatifs sont éventuellement à portée de.... main (si j'ose m'exprimer ainsi...) dans les villes de cet immense continent, et encore, pour une certaine catégorie de population un tant soit peu nantie, j'ai quelques doutes sur la proximité des distributeurs au fin fond de la brousse africaine...
Que faire alors pour protéger ces populations pauvres et isolées, mais qui elles aussi ont besoin d'être secourues... En admettant que lesdits préservatifs leur soient distribués au hasard du passage d'une caravane... Que leur proposer entre .... deux passages ? Si à ça l'on ajoute en plus, la polygamie pratiquée dans bien des pays... Ya plus qu'à installer fissa une usine à capotes tous les 100 km... Dans cette attente, que faire ? Si ce n'est leur suggérer, je dis bien leur suggérer, de se "contenter" d'une seule épouse, d'éviter de multiplier les partenaires, de voire leur épouse, non pas, comme une bête de somme et un ventre, mais de respecter son intégrité physique et psychique, bref d'accorder à la femme le respect qui lui est dû tout simplement. Quelques principes basiques que ne renieraient pas me semble-t-il les féministes les plus convaincues...
... Et puis quoi, zut alors, on est pas des bêtes tout de même
Faisons une halte, si vous le voulez bien, et résumons nous. Selon nos sociétés "évoluées", le préservatif et l'avortement seraient les remèdes de tous les maux du pauvre monde... C'est vrai, j'en conviens, qu'ils sont "techniquement" parlant plus faciles à proposer et plus radicaux, que de mettre en place une réelle politique de santé et d'éducation publiques, lesquelles si elles existaient, donneraient quand même à long terme de meilleurs résultats...
A croire que les pauvres, ça peut pas s'éduquer, et qu'à leurs problèmes économiques on n'ait que ça à leur proposer... Alors que si doucement, mais sûrement, on éduquait les filles à respecter leur corps, à défendre leur intégrité physique et morale, à comprendre qu'elles ne sont pas que des objets sexuels dont on peut se jouer, mais qu'elles sont faites pour être respectées parce qu'elles sont respectables, on pourrait espérer faire de ces filles des mères plus responsables et plus à même de protéger leurs filles des drames comme celui vécu par cette fillette de 9 ans dont la vie de toutes façons est fichue, puisque le viol est la pire des offenses qui puisse être faite à une femme.
Je terminerai... et oui, il faut bien terminer, en me posant ces dernières questions : pourquoi scruter avec tant d'avidité le moindre des actes du Saint-Père ? Pourquoi interprêter, décortiquer, commenter les moindres de Ses mots... si le Saint-Père ne représente rien. Ses avis ont-ils tant d'importance pour que la planète entière y prête tant d'attention ?
Quand une émission à la télé nous gonfle, on zappe n'est-ce pas ? Pourquoi ne pas en faire autant avec le Saint-Père, si ce qu'Il dit ou fait dérange à ce point ? Pourquoi attacher de l'importance à Ses avis, si pour beaucoup, Celui qu'Il représente sur terre, n'existe pas ? Quelle influence risque-t-on de subir de la part de quelqu'un qui représente quelque chose qui n'existe pas ?
Et ce Quelqu'un qui n'existe pas, pourquoi Lui en vouloir de nos maux, de nos misères et de ce monde qui ne tourne pas rond ? Si l'on est sensé, on ne peut rien reprocher, ni réclamer à quelqu'un qui n'existe pas.. oui ? non ?
Lui en vouloir, tout en Le niant, n'est-ce pas simplement admettre la possibilité de Son existence et chercher partout cette toute petite lumière.... qu'on appelle.... l'Espérance ???
Voilà, c'est fini...
Cela fait 8 jours que je vous écris, 8 jours que j'aligne des mots, des phrases qui sont autant de questions...
Merci à ceux et celles qui m'aideront à y voir plus clair, tout simplement, sans juger, sans hurler, sans insulter...
Merci d'admettre que je ne juge pas.. Que je revendique ici, haut et fort, le fait pour chacun, et surtout pour chacune, de faire ce qu'il ou ce qu'elle veut de sa vie avec les moyens dont il ou elle dispose. Que ces choix personnels quels qu'ils soient doivent rester personnels, sans que personne n'ait à y redire en quoi que ce soit.
Merci pour quelques mots d'amitié qui me diront peut-être "je te comprends, même si je n'ai pas de réponse...."
A vous tous, votre affectionnée, Ciboulette